La grouse
La grouse glorieuse
On trouve les grouses rouges partout sur les collines dans les îles britanniques.
Les gardes-chasses gèrent les landes, leur travail consiste à capturer des animaux nuisibles tels que les renards, les hermines et les corneilles et gérer la bruyère. La bruyère est la principale alimentation des grouses. La vieille bruyère est brûlée, ce qui favorise les pousses de nouvelles bruyères et d’autres plantes dont les grouses s’alimenteront.
Beaucoup d’autres oiseaux en profitent également lorsque les collines sont organisées de cette façon.
Les grouses commencent à nicher à la mi-avril, pondant entre cinq et 12 œufs. Elles couvent pendant environ 23 jours et à la mi-mai jeune les poussins grouses commencent à apparaitre. Il y a des œufs qui n’éclosent pas et ce n’est pas tous les poussins grouses qui survivent. Les fortes pluies et le froid de la saison peuvent avoir un grand impact sur la taille des couvées. Les grouses grandissent très vite.
Á partir de fin juillet, les grouses sont comptées pour déterminer combien de grouses ont été prises durant la chasse, tout en sauvegardant une population durable avec un stock sain en reste pour le printemps suivant.
Le 12 août commence la saison de chasse de grouses.
Une journée typique de chasse
Les porteurs des fusils et de batteurs se retrouvent aux environs de 9h. Généralement on peut compter entre huit et dix tirs de canons en position debout dans une ligne de buttes de grouses ; une butte est généralement construite en pierre recouverte par du gazon (gazon dans le sens de bruyère ou herbes).
Les batteurs attirent les grouses vers les buttes où ils peuvent les abattre, les chiens de chasse ramassent alors les gibiers une fois la partie de chasse terminée.
En une journée normale il pourrait y avoir entre quatre et six parties de chasse. La taille du sac varie individuellement selon les landes mais une chasse de cent gibiers constituerait une bonne journée.
A la fin de la journée, les grouses sont accrochées dans le cellier de gibier en attendant d’être récupérées par le marchant local de gibier.